Dans le secteur du BTP, les risques liés aux métiers et à l’environnement de travail sont plus nombreux que pour d’autres activités professionnelles. Il est donc indispensable de prendre les mesures nécessaires pour éviter un impact sur les chantiers en cours et d’éventuels frais afférents. Cela vaut aussi pour la santé des maçons.

Identifier les risques propres au métier de maçon

Afin de mettre en place des dispositifs pertinents, l’employeur se doit de bien appréhender chaque risque lié au métier de maçon.

  • Les déplacements des salariés ;
  • Les conditions de travail : difficulté d’accès, travail en hauteur… ;
  • Les opérations de manutention et l’utilisation d’outils ;
  • Les risques chimiques et respiratoires ;
  • L’interférence avec d’autres acteurs du chantier.

Il est ainsi plus facile d’instaurer des mesures de prévention adaptées aux contraintes de postures ou à une exposition à des dangers périphériques. Dans ces conditions d’exercice, il est conseillé de mettre en place une politique de prévention contre le mal de dos dans le BTP.

Améliorer les conditions de travail de ses chantiers pour éviter les TMS

Casque antibruit, lunettes de protection, gants de sécurité… Dans un cadre législatif imposé, l’employeur a l’obligation de prévoir des EPI (Équipements de Protection Individuels) pour protéger son personnel. Étant donné que la maçonnerie nécessite la manutention de charges lourdes, il est essentiel d’instaurer des dispositifs de levage pour simplifier le travail. L’amélioration des conditions de travail passe aussi par des systèmes ou des aménagements pour éviter des postures contraignantes.

Grâce à des outils adaptés et des techniques de travail repensées, atténuer des gestes répétitifs contribue à réduire les risques de TMS chez le maçon (troubles musculo-squelettiques), comme une lombalgie ou une tendinite. Sans un traitement approprié, ils peuvent devenir handicapants. Dans les cas les plus avancés, le maçon peut être dans l’incapacité d’exercer son métier.

Former son personnel et adopter une organisation propre aux chantiers du BTP

D’autres facteurs peuvent être pris en compte pour éviter les accidents et les arrêts. L’organisation du travail, la sollicitation d’un personnel supplémentaire et l’intégration de pauses ne constituent pas des contraintes pour les chantiers. Il est tout à fait possible d’améliorer le rendement et la qualité journalière sans prendre du retard. Par le biais de formations spécialisées, on peut aussi s’attarder sur une sensibilisation individuelle ou collective à la sécurité. Par exemple, les bonnes postures à adopter, la sécurisation des chantiers ou le montage des équipements.