Idéal pour limiter l’impact visuel des canalisations, le faux plafond, qu’il soit ventilé ou non est un abri adapté pour le passage d’une canalisation de gaz. A condition de respecter certaines préconisations techniques. Quelles sont-elles ? Décryptage !
Le cas du faux plafond fermé et non ventilé
Il est possible de faire passer une canalisation de gaz dans un faux plafond, dans l’intervalle entre le plafond et le faux plafond. Pour cela, la canalisation doit obligatoirement être sous fourreau continu, métallique et étanche.
Sous quelles conditions ?
- Le fourreau doit déboucher sur une pièce ventilée ou aérée ;
- La canalisation ne doit comporter ni accessoire ni dérivation.
Le cas du faux plafond ventilé
La canalisation de gaz (sans raccords mécaniques) peut passer en faux plafond ventilé si 3 règles sont respectées scrupuleusement :
- Espacement minimum : la canalisation doit être positionnée à 3 cm de toute autre canalisation et à 1cm au niveau des croisements ;
- Visitabilité : la tuyauterie doit être accessible sur l’ensemble de son parcours grâce à des panneaux amovibles ou des dalles ;
- Ventilation : le faux plafond doit être équipé de sa propre ventilation (grille, orifices de 5mm uniformément répartis) qui doit occuper au minimum 1/100 de la surface complète du faux plafond.
Dans ces 2 cas, tout professionnel du gaz (en installation de chaudière condensation, rénovation, maîtrise d’œuvre ou autre), qu’il soit labellisé energie carbone ou non, peut se référer à l’arrêté du 2 août 1977. Il définit les obligations de mise en œuvre des canalisations dans l’habitat.
Plus précisément, dans la partie 2 du NF DTU 61.1, vous trouverez des précisions techniques et surtout réglementaires sur les 2 cas cités ci-dessus :
– canalisation en faux plafond > conditions de passage au § 5.3.3.1.2.6;
– canalisation sous fourreaux > conditions de passage au § 5.3.3.4.
